Méditation, hypnose et auto-hypnose
On aurait envie de dire que ces cousines ne se présentent plus, d’autant qu’elles sont aujourd’hui réhabilitée sous différentes formes et dans bien des institutions sociales et médicales. Il y en a, pour tous les goûts et c’est tant mieux !
Avec la démocratisation et l’engouement général, j’entends souvent que méditer, c’est faire taire notre mental, chasser les pensées et trouver la paix, être plus calme, s’évader, s’élever au-dessus de la matière…
Il y a sans doute un peu de tout ça et on peut sans risque ajouter un peu de profondeur.
Pour moi méditer c’est avant tout une rencontre, avec nous-même et par extension avec le monde nous entourant. Méditer c’est un instant privilégié, une disposition d’accueil de qui nous sommes et comment nous sommes avec ce que nous sommes par l’observation.
Loin d’être réservée à une élite de caractère, la méditation est une voie d’accès à de multiples apprentissages. Mais comme le dit justement Mathieu Riccard :
« Ce n’est pas un jour de tempête qu’on apprend à nager ou à naviguer, mais par beau temps ».
L’hypnose est l’auto-hypnose
Cousine de la méditation et héritière des transes chamanique, l’hypnose est, non pas un état modifié de conscience mais des états activés de conscience. (voir le dernier ouvrage de Jean Becchio dans « Du nouveau dans l’hypnose »).
Elle est éminemment active et nécessite l’élaboration d’une intention, d’un objectif vers quoi ou où se tourner et maintenir son cap. On quitte la position d’observateur pour devenir spécifiquement actif. Parfois « tout à la fois », acteur, témoin, spectateur de la scène qui se joue sous nos yeux. Celui ou celle qui vit pour la première fois des mouvements involontaires d’un doigt, d’une main ou se son bras tout entier comprend précisément cela. Il devient « tout à la fois » et peut enfin créer de nouveaux possibles pour un avenir meilleur.
Erickson, Rossi, Roustang, Brosseau et sûrement d’autres affirment que toute hypnose est auto-hypnose !
Voilà qui tord le cou à une autre idée reçue au sujet du pouvoir supposé de l’hypnotiste sur son sujet. En d’autres terme, c’est le sujet, qui, acceptant l’expérience produit la transe et ses effets thérapeutiques. C’est une des raisons des parfois spectaculaires inductions de l’hypnose de spectacle.
Comme toute nouvelle acquisition de compétence, l’auto-hypnose passe par quelques phases d’apprentissages très accessible tel que :
Découvrir les états hypnotique = Pour agir avec ces états il me faut les ressentir dans mon corps, en faire l’expérience.
Découvrir les étapes clés du processus = Formuler une intention – s’induire sa transe – maintenir le cap et avoir le goût de son expérience – revenir
Découvrir ses affinités avec techniques d’induction = il en existe un grand choix de sorte que chacun, chacune peut trouver technique à son pied
Essayer, se tromper, s’exercer, essayer encore et y arriver 🙂
Les Ateliers d’auto-hypnose
Apprendre à diminuer le stress et l’anxiété – apprendre à soulager les douleurs physiques
- Durée : 18h répartis sur 2 samedi de 9h à 17h + une soirée de pratique de 2h un jeudi
- Prérequis : Aucun
- Nombres de participants : 9
- Tarif :
Les Ateliers de méditations guidée à la croisée des mondes (hypnose et méditation)
Accueil de la douleur – accueil des émotions
- Durée : 2h un jeudi sur deux deux en soirée de 19h à 21h soirées
- Prérequis : Aucun
- Nombres de participants : 9
- Tarif :
Pratiquer en groupe offre une autre dimension. Stimulé, nous nous engageons dans une douce persévérance. Les échanges et partages nous permettent de nous lier et de démystifier nos vécus et cela peut devenir une véritable source d’inspiration pour soi et les autres.
Soyez le bienvenu, soyez la bienvenue